« Emballé ! Surpris ! Dérouté ! Les adjectifs fusent. Les cheveux se dressent sur la tête. Cause de l’émoi ? La découverte du disque de Thôt, formation dont Stéphane Payen tient les rênes depuis quatre ans maintenant … polyrythmies, polyvitesses, guitare saturée, jeux de superposition, tentative de destructuration/restructuration des formes traditionnelles, sax et cuivres à bout de souffle … tout y est ! » Jonathan Duclos-Arkilovitch – SoWhat

« On apprécie la fluidité des motifs mélodiques entre eux, les logiques d’enchaînements qui se succédent de l’arrière plan au premier plan, l’intelligence des distributions et des entrées en scène. L’improvisation fait constamment l’objet d’une écriture implacable … Plus encore que par la terrassante technique de ces musiciens très spartiates, on se laisse émouvoir par une vrai poétique des espaces et des volumes. » Franck Bergerot **** Jazzman

« Le quartet Thôt et ses invités inscrivent une réussite de plus à l’actif de la très productive nébuleuse tournant autour du collectif Hask. On voit bien que cette musique flirte parfois avec l’obsession techno mais ici , abstraction et incarnation fusionnent. Donc ça swingue, et sur tous ces rythmes tordus, Gilles Coronado balance quelques solos d’une aisance confondante. De nombreuses trouvailles d’écriture et d’orchestration confinent à l’inouï, et l’humour aussi pointe son nez cruel (souvenir de tonton Monk ?) » Didier Levallet Les Allumés du Jazz

« Excitant – Et de bout en bout ! Stéphane Payen – on aime cette équivoque en ces temps de retour du religieux – semble être l’animateur en chef de cette formation de type quartet, avec des invités, qui explore à sa manière les voie ouvertes par Steve Coleman, et prolongées ici ou là par Aka Moon en Belgique, ou Benoît Delbecq en France . Thôt fraye une voie plus acoustique, travaille la superposition des rythmes avec audaces et insistance, et propose au total une musique rebondissante, forte et tendre, rigoureuse et poétique. Un vrai bonheur pour les jeunes amateurs de musiques nouvelles qui aiment aussi les résonnances de toujours. »
Philippe Méziat – Sud Ouest Dimanche

« Le jeune saxophoniste alto Stéphane Payen fait partie de cette nouvelle génération de musiciens qui cherchent et défrichent de nouveaux espaces sonores. A la tête du groupe Thôt depuis 1996, il s’affranchit du jazz dominant tout en s’inscrivant clairement dans la filiation de Steve Coleman. A l’image de la musique de Coleman, celle de Stéphane Payen, avant tout collective, d’apparence simple mais en fait très complexe, se veut en mouvement perpétuel, utilisant les polyvitesses, des grooves persistants qui créent chez l’auditeur une « perturbation » stimulante. Les amateurs de Steve Coleman se doivent d’aller y jeter une oreille… »
Fnac.com

« Avec ce quartet fondé il y a quatre ans par le saxophoniste compositeur Stéphane Payen, le maître mot est homogénéité : celle d’une formation particulièrement soudée, compacte … Festif, musclé et à découvrir d’urgence. » Philippe Robert – Octopus

« Retour sur un disque important. Thôt, c’est l’aboutissement provisoire d’un courant multi-agitateur sur la région parisienne, mais aussi la scène (inter)nationale, dirigé sans ostracisme par le saxophoniste (et compositeur majoritaire) Stéphane Payen. Il n’est pas le seul responsable d’un courant (qualifié autrefois de « Nouveaux Monstres ») rénovateur d’un certain « jazz » français. Autour de lui, dans ce quartet, on retrouve Gilles Coronado, qui tient la guitare, de manière timide dans les premiers titres de l’album, puis qui s’ouvre vers un éclectisme rafraîchissant et affirmé dans les titres énigmatiques qui suivent. Hubert Dupont tient la basse (électrique) d’un combo au sein duquel le batteur Christophe Lavergne intervient avec une précision raffinée. Le premier titre est un thème qui présente aussi les invités de ce voyage musical : Serge Adam (tp), Boris Blanchet (ts), Geoffroy de Masure (auteur d’un magnifique solo de trombone) et Guillaume Orti, autre participant de cette jeune scène française, qui, quand même, au fil des ans, commence à prendre de la bouteille. Dès Essai # 1, Gilles Coronado infléchit la direction d’un groupe un peu moins sage qu’il n’y paraît. D’ailleurs Thôt est le nom grec d’un dieu lunaire égyptien aux multiples fonctions / facettes, comme ce quartet qui développe une musique joyeuse, complexe, variée et ouverte. Pour sortir de certaines facilités jazzistiques sans reproches mais sans émotion. » Philippe Renaud – Improjazz

« Ce saxophoniste français avait fait une excellente impression au festival de Liège en 1999, dans la « Tribu » de Geoffroy De Masure. Dans la même veine que Aka Moon, il montre de bien belles choses avec son groupe Thôt. » Philippe Baron RTBF (Belgique)

« Thôt est un groupe très prometteur ; Payen y développe un discours fluide et intelligent, que Coronado (dis)continue en de joyeuses parades distordues. Bravo.» Frédéric Goaty – Jazzmag

« Thôt, nom de ce jeune groupe parisien, désigne un dieu égyptien antique symbolisant le savoir. Cette formation, fondée en 1996 par le remarquable saxophoniste Stéphane Payen, fait partie de ce que la nouvelle scène jazz nous propose de plus excitant. Avec Gilles Coronado (guitare), Hubert Dupont (basse) et Christophe Lavergne (batterie), Christophe Payen explore des chemins suggérés par le novateur américain Steve Coleman. Non pas en copiant l’aîné, mais en y impulsant son imaginaire et ses désirs. Il en résulte une musique à la fois rigoureuse et hallucinante, dans laquelle la polyrythmie et la recherche mélodique ouvrent de superbes horizons. Serge Adam et Guillaume Orti, notamment, ont été invités, dans le CD de Thôt, qui fonctionne comme un collectif.  » Farah C L’Humanité

« Ce quatuor explore une voie originale aux confins du free et du jazz rock. Enchevêtrement de rythmes et mélodies, guitare électrique aux accents Fred Frithiens .» Lylo « aime ces CD »